Béatrice sourit,le piano était l'une des rares choses qui la faisait encore sourire,mais sans doute que ce sourire la ne durerait pas longtemps,comment pourrait-elle sourire devant les malheurs qui s'acharnait sur eux?Et voir cette reine de pacotille,soit disant fille de Charles Quint,cette Lorwen qui vivait au palais et prenait des airs de conquerante.Alors que le trone qu'elle occupait aurait du lui revenir!!Beatrice avait du sang royal dans les veine,oh ce n'était qu'une éniéme cousine des rois d'espagne qu'on avait marié jeune pour l'exiler loin de la capitale...Mais ce trone lui revenait!!Au moins autant qu'a cet femme.
Beatrice aimait le pouvoir plus que tout,et jusqu'alors elle l'avait exercé sur son duché qui appartenait maintenant un minuscule royaume.Que la vie allait devenir ennuyeuse!
Oh bien sur il y avait toujours Théophile,son mari.Béatrice savait qu'elle avait eu de la chance,Théophile était un bon mari,un homme simple et pieux qui aimait passer des heures à lire.Quand elle voyait que son ami Yselle avait été unis à cet brute d'Uvain elle remerciait le ciel de sa chance.Mais Théophile n'était pas un homme de pouvoir,c'était un homme doux et cultivé,jamais il n'aurait osé se proclamer roi comme elle aurait aimé qu'il le fasse.Elle se serait tellement vus reine!
Sentant son regards sur lui Théophile avait levé les yeux et souri,puis il avait osé son livre et s'était levé.
-Tout va bien,ma mie?
-Oui,n'ayez crainte.Je songeai juste au roi et à la reine
-Je suis sur que leur venu ne sera que positive pour nous,vous verrez ils ont des contact que nous n'avons pas et bientot le royaume sera devellopé et il y aura encore plus de responsabilité à assumer,n'ayez crainte ils ne nous ont pas pris notre ouvoir,dit-il en lui prenant la main.
Beatrice sourit,ou aurait-elle pu trouver un homme qui la comprenne si bien?Théophile était réelement l'homme parfait.
Durant leur repas,Beatrice annonça à son mari son intention d'aller prier à l'église durant l'après midi.
-Viendrez vous,monsieur??
-Je ne crois pas ma mie,j'ai beaucoup de travail,voyez vous.
-C'est dommage,le pere Tavernin aurait aimé vous voir...
-C'est vous ma mie,qui me reprochez de ne pas avoir un emploi au sein du gouvernement ma mie,désormais je m'occupe de la censure des livres voyez vous,et tout cela grace au roi.
-Si cela vous plait,mon ami,mais je reste convaincu que vous feriez un parfait premier ministre.
-C'est vous,ma chère qui auriez fait un parfait premier ministre si seulement vous aviez été un homme.
Comme prévu,Béatrice parti donc acompagnés de quelques gardes vers l'eglise,en laissant son mari avec ses livres.La jeune femme eut plaisir à revoir le pere Tavernin,c'était un homme bon qui lui faisait beaucoup penser à son mari.
-Vous vous portez bien duchesse?lui demanda le pere Tavernin après lui avoir fait un baisemain
-Fort bien je vous en remercie,et vous?
-Je me porte de même,votre mari n'a pas souhaité vous accompagner?
-Helas non,il est très pris depuis que le roi lui à confié ce poste de censeur,il prend ce poste très à coeur.
-Cela doit en effet être passionant
-Je ne saurai vous dire,les livres ne m'ont jamais réelement passionée,je préférerais toujours vivre ma vie plutot que la lire
-Et vous avez sans doute raison,duchesse.
-Et en quoi la duchesse a-t-elle raison,demanda une voix derrière eux qui les fit tous deux sursauter
-Oh sire,dit Beatrice en remarquant le roi et effectuant une reverence,nous parlions de l'emplois de censeur que vous avez confié à mon mari
-Et alors?Sa nouvelle fonction lui plait-elle?
-Vous n'imaginez pas à quelle point,il à enfin trouvé une excuse pour lire tant qu'il le souhaite
-Dans ce cas,j'en suis ravi.Votre mari est un homme sage,duchesse.
-Oui,et je suis sur que si sa majesté à besoin de conseil il sera ravi de vous aider
-J'y songerai alors,mais je dois vous avouer que pour l'instant les affaire du royaume ne sont pas bien passionante,nous sommes un si petit royaume!
-Je suis pesuadée que sous votre régne il se devellopera.
-Je suis venu prier,duchesse,je suppose que c'était aussi votre intention.Vous m'acompagnez?
-Avec plaisir majésté,dit la duchesse tandis qu'il se dirigeait vers l'interieur de l'eglise,comment se porte la reine?
-Tres bien,elle s'habitue doucement à la vie dans ce royaume.Elle projete de faire construire un couvent.
-Ce serait une bonne idée pour toutes les filles de ce royaume qui ne trouverait pas de parti à leur convenance,peut-être pourrais-je moi-même y établir une de mes filles quand j'en aurais.
-Ce serait une bonne idée car hélas je ne l'ai as dits à la Lorwen mais je doute fort que nous puissions y établir une des notre,comprenez qu'il nous faille établir des alliance étrangére.
-Bien entendu,sire,je suppose que c'est une des contraintes du metier de roi
-Sans doute madame,sans doute.
-Avec votre permission je vais me retirer,mes gardes m'attendent à l'exterieur.
-Je vous en prie,faite comme bon vous semble,duchesse.
Avant de partir,La duchesse de Nevaine alla déposer les roses qu'elle avait fait preparer à cette intention devant la vierge que le roi avait fait édifier au seigneur our le remercier d'avoir permis leur mariage.Peut-être devrait-elle elle aussi faire édifier une statue à la sainte vierge,ainsi leur accorderait-elle l'héritier qu'elle aurait tant aimé donner à son mari.
Quand elle rentra chez elle Beatrice trouva la maison bien vide entre son mari toujours plongé dans ses livres et les servantes qui s'activaient silencieusement aux cuisine.Alors elle se mit au piano.Comme toujours.